Tout au long du tube digestif, les bactéries intestinales sont à l’interface entre aliments et corps humain. Ce microbiote, s’il est avant tout protecteur, est impliqué dans de nombreuses maladies, inflammatoires, métaboliques ou neurologiques. Les chercheurs de l'Inra font aujourd’hui le lien entre altération du microbiote et obésité, diabète, allergie, voire même anxiété et dépression. Reportage au sein de l'unité Micalis à Jouy-en-Josas.
autisme évoqué.
Notre cerveau lui-même répond à des stimuli venus de cet ensemble de bactéries. Plus de 200 millions de neurones connectés à notre intestin, c’est autant que dans notre cerveau. L’idée d’une communication privilégiée entre le cerveau et l’intestin n’est pas nouvelle et depuis plus de 50 ans les scientifiques s’intéressent au sujet. Mais que ce dialogue soit bilatéral et que l’intestin puisse envoyer des messages vers le cerveau, est un concept plus récent. La place du microbiote se révèle chaque jour plus centrale dans notre santé. Les chercheurs dévoilent petit à petit comment notre microbiote fait partie intégrante de ce dialogue. Anxiété, dépression, autisme, humeur... les bactéries intestinales influencent nos comportements, régulent nos réponses émotionnelles et interviennent dans ces pathologies du système nerveux. Quels sont les mécanismes de cette communication ? Plus que jamais, les chercheurs de l’Inra sont à l’écoute de ce dialogue entre intestin et cerveau !
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